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Jusqu’où iriez-vous pour améliorer vos points faibles ? Ou ceux de vos collaborateurs...

Travailler sur ses points faibles est un processus assez classique, notamment en entreprise.


Identifiés au fil de l’eau et régulièrement formalisés lors des entretiens annuels, ils font souvent partis de nos axes d’amélioration.


  • Quoi de plus logique que de focaliser notre attention et nos efforts sur nos faiblesses, tout en capitalisant sur nos points forts ?

  • À quoi bon être un grand technicien si on a aucune capacité à communiquer ?

  • « C’est un excellent collaborateur, mais pour évoluer, il faudra qu’il améliore son management ! »

Les exemples sont nombreux…


Logique, vraiment ?


Demanderiez-vous à un poisson rouge de s’entraîner à grimper aux arbres ?



C’est vrai, il est déjà excellent en natation après tout... À bien y réfléchir, il est vraisemblable qu’Einstein eût considéré nos entretiens d’évaluation traditionnels comme ayant pour effet de faire croire aux collaborateurs qu’ils sont stupides !


S’exercer avec acharnement dans un ou plusieurs domaines où, en général, en plus d’être un point faible, c’est aussi souvent ce que l’on aime le moins faire, ne paraît pas si logique en fin de compte !



À la place, les Anglo-Saxons adoptent une stratégie opposée :


Identifier les points forts, pour s’y entraîner encore plus !


Pour cela, ils s’appuient sur une démarche effet miroir à 360° appelée RBS (Reflected Best Self). Il s’agit de demander à un maximum de personnes, au moins une dizaine, ce qu’ils nous reconnaissent comme qualités, sans parler des défauts.


On identifie ensuite les redondances parmi les remontées pour en extraire nos points universellement reconnus comme forts et on cherche à les améliorer encore.


Uniquement les points forts, les faiblesses sont simplement ignorées.


Mais alors comment faire quand on a besoin de s’améliorer à l’échelle d’une équipe ou d’une entreprise ?


La solution vient de l’intelligence collective.


Plutôt que d’apprendre à vos poissons rouges à grimper aux arbres, demandez plutôt à vos écureuils d’assumer ce rôle. Vous n’en avez pas ? Recrutez, ou externalisez la compétence.


Cela sera plus efficace, rendra vos collaborateurs plus épanouis et vous coûtera souvent finalement moins cher... C’est là une des façons de faire passer l’environnement avant le profit (cf. EPIC).


Nous l’avons mise en œuvre dans notre startup informatique en laissant les experts techniques se concentrer sur leurs domaines d’expertise et en recrutant d’autres experts de la relation client et de la gestion de projets.


Résultat : un environnement heureux au sens large : clients, collaborateurs techniques, chef de projets... Et des performances hors du commun !


Le meilleur de l’intelligence collective, c’est quand chacun peut s’exprimer uniquement là où il en a vraiment envie, donc là où il est le plus fort. Et pour ça, il faut travailler sur ses forces, pas sur ses faiblesses...


Travailler sur vos points forts serait-il votre meilleur axe d’amélioration ? 😉


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