L’intelligence émotionnelle, complément à la mesure du quotient intellectuel (QI)
Plus besoin de présenter le fameux QI, reconnu pendant longtemps comme unique mesure de l’intelligence humaine. La notion d’intelligence émotionnelle est, par contre, apparue plus récemment. Elle réfère, en quelque sorte, à la capacité à comprendre et composer, non seulement avec ses propres émotions, mais aussi avec celles des autres.
Aujourd’hui, même si le QI reste prédominant, le QE, qui mesure l’intelligence émotionnelle, prend de plus en plus d’importance, y compris en entreprise.
Il existe d’ailleurs un postulat Anglo Saxon qui stipule : « IQ gets your hired, EQ gets you promoted » (Le QI vous fait embaucher, le QE vous fait gravir les échelons).
D’expérience, j’ai pu constater (au moins dans le secteur informatique), que des capacités techniques élevées s’accompagnaient souvent de difficultés relationnelles voire émotionnelles conséquentes. Comme si développer un QI élevé se faisait au détriment du QE. Dans une précédente expérience, on appelait sympathiquement « ours » ce profil de collaborateurs : des experts bien terrés au fond de leur caverne, grognant dès que quelqu’un s’en approche ! ;) La caricature de ce mode de fonctionnement, c’est l’autiste asperger : doté d’un QI exceptionnel mais éprouvant de grandes difficultés avec les émotions.
Pourquoi un parallèle avec l’entreprise ?
D’abord, parce qu’elle est assimilée à une personne morale. Ensuite, car elle est considérée comme dotée d’une certaine intelligence. En faisant preuve d’intelligence économique et/ou compétitive, une entreprise est en effet suffisamment maligne pour analyser son marché, définir une stratégie et rechercher l’excellence opérationnelle. Ce qui ressemble fort au type d’intelligence désigné par le QI.
A quoi pourrait alors ressembler l’intelligence émotionnelle d’une entreprise ?
C’est la définition originelle qui apporte la réponse. La capacité à comprendre et composer avec :
ses émotions (assimilables à celles de ses collaborateurs),
les émotions des autres (comme ses clients, ses actionnaires, son écosystème...)
En somme, on pourrait le résumer à sa capacité à soigner son environnement au sens large.
Avec ces deux postulats, il semble fréquent que les entreprises privilégient leur QI au détriment de leur QE. Au point qu’on pourrait qualifier certaines d’autistes ? Probablement...
Comment développer l’intelligence émotionnelle de votre organisation ?
Favoriser l’environnement en considérant le profit comme la conséquence d’un environnement sain plutôt que l’inverse est l’ADN d’epicallia.
Et pour reprendre le postulat anglo-saxon en version entreprise : « IQ brought you competitive advantages, EQ makes them sustainable » (Votre QI vous a apporté vos avantages concurrentiels, votre QE les rend durables).
Alors n’hésitez pas à faire appel à epicallia pour doper l’intelligence émotionnelle de votre organisation ! ;)
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